Le 16 mars 1914, Henriette Caillaux, l’épouse du ministre des Finances Joseph Caillaux se présente à l’hôtel du journal Le Figaro et assassine son directeur, Gaston Calmette.
Le 20 juillet 1914, s'ouvre alors le procès de cette affaire qui passionnera les Français et pour cause, l’épouse d'un ministre a assassiné froidement le directeur du Figaro par crainte qu’il ne dévoile des lettres intimes auprès du grand public. Des lettres que Joseph Caillaux lui envoyait alors qu'elle n'était que sa maîtresse.
Lors de son procès, Henriette Caillaux, défendue par Fernand Labori, plaide le crime passionnel.
Ce dernier réussira à convaincre le jury que le crime n'était pas le fait d'un acte mûrement préparé mais d'un réflexe féminin incontrôlé, transformant le crime prémédité en crime passionnel. Il obtiendra l'acquittement le 28 juillet 1914.
Voici quelques archives en noir et blanc de la Bibliothèque Nationale de France de ce procès qui a défrayé la chronique.
Le public des audiences devant le Palais de justice.
Robert de Flers, rédacteur au Figaro.
Maître Labori.
Jules Herbaux, procureur général du procès Caillaux.
Pascal Ceccaldi, député de l'Aisne, et Joseph Caillaux.
Mr Ferré, président du jury.
Le procès.
Départ de Mme Caillaux de Saint-Lazare par la conciergerie.
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