Alors que le photographe Georges Robert de La Provence se rendait dimanche au stade de Luminy à Marseille, à sa grande surprise, il croise une harde de sangliers ! Ils sont environ une vingtaine d'adultes et de marcassins à se balader tranquillement aux abords du stade, cherchant à se nourrir, nullement effrayés par l'homme.
Ce phénomène est de plus en plus d'actualité, même si le sanglier a plutôt tendance à se cacher dans la journée pour sortir à la nuit tombée, la presse locale relaye régulièrement ce genre de situation !
Réintroduit en France dans les années 70 après sa quasi-disparition, l'animal s'est depuis multiplié grâce à sa capacité d'adaptation, à la disparition des prédateurs tels que le loup et le lynx, à l'intensification de la culture du maïs et du changement climatique qui profite à la survie des petits. Les sangliers seraient désormais plus d'un million en France, d'autres sources parlent de trois millions. Ne craignant pas particulièrement les humains, ils débarquent de plus en plus souvent en ville où ils trouvent de la nourriture dans nos poubelles, de l'eau près des pelouses arrosées et des broussailles où se cacher.
Mais cette nouvelle installation dans nos zones urbaines provoquent nombre de problèmes à commencer par les accidents sur les routes, parfois graves, les espaces verts saccagés etc. Leur prolifération inquiète les municipalités qui ne peuvent pas les chasser à cause de la promiscuité des logements. Certaines font appel aux fédérations de chasseurs pour réfléchir à des solutions, les battues administratives reconnues comme potentiellement dangereuses, pas toujours efficaces et ne trouvant pas la faveur des populations.
Le sanglier autrefois animal farouche et sauvage, difficile à croiser dans nos forêts, est devenu en quelques décennies, un animal nuisible à abattre. Mais n'oublions pas que la disparition du petit gibier dans les années 70 tels que les lièvres, les lapins et les perdrix avait incité les chasseurs à élever des sangliers sauvages en le croisant avec des porcs domestiques pour ensuite les lâcher dans la nature et ainsi offrir de nouvelles proies aux chasseurs, le grand gibier...
Crédits photos 📸 PHOTOPQR/LA PROVENCE/GEORGES ROBERT
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