La cathédrale Notre-Dame de l'Assomption, cet imposant édifice en pierre de Volvic à Clermont Ferrand, que l'on voit des communes alentours, sera le deuxième plus gros chantier de rénovation du patrimoine religieux, après Notre-Dame de Paris.
Les travaux de restauration de cette bâtisse noire, haute de presque 100m, devraient commencer dans quelques mois, et durer au moins 6 ans. C'est un travail colossal de conservation, restauration et rénovation, qui est annoncé après un minutieux diagnostic de 5 ans.
Cela fait 120 ans qu'aucun chantier n'avait eu lieu sur la cathédrale construite à partir de 1248 (et finie en 1902) ! Si l'usure est "normale", il en va aujourd'hui de la préservation du monument, propriété de l'Etat depuis 1905.
La cathédrale, qui cumule une architecture romane et gothique, a aussi, comme Notre-Dame de Paris, bénéficié des idées d'Eugène Viollet-Le-Duc pour sa façade occidentale et d'autres rénovations au cours de la seconde moitié du XIXe siècle.
"Les défauts d’étanchéité ont altéré progressivement les enduits intérieurs des voûtes nécessitant des mesures conservatoires", explique au Parisien Rémi Fromont, architecte en chef des monuments historiques. Depuis 2019, des filets de protection ont été posés dans la nef.
Ce chantier est estimé à 21,5 millions d'euros, et bénéficie du "Plan cathédrales" du gouvernement, qui dispose d'un budget de 80 millions d'euros pour ses édifices religieux. Malgré ce chantier d'envergure, la cathédrale de Clermont-Ferrand restera ouverte aux fidèles et aux touristes.
La cathédrale Notre-Dame de l'Assomption, à Clermont Ferrand, en avril 2021
📷 ©PHOTOPQR/LA MONTAGNE/Thierry LINDAUER
📷 ©PHOTOPQR/LA MONTAGNE/Julien VELLET (au coeur de la ville)